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 Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]

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Maximilien Walhgren

Régent impérial

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MessageSujet: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptySam 25 Jan - 13:42

Le sang, comme l'encre noire qui imbibe le buvard, s'écoule sur le sol et le souille de son carmin. Il se répand tel une foultitude de fleurs pourpres nouvelles nées.  C'est ce que contemple Maximilien, le visage parfaitement de marbre, en silence. Rien ne peut présager ce que cet imposant  homme pense sur l'instant présent. Il se remémore les derniers instants. L'arrivée de cet être, contrôlée par sa propre ébriété, une bouteille à moitié pleine à la main. De la boue jetée à la fois sur sa fierté d'homme et à la fois sur sa dignité. Au ralenti, les paroles reviennent. Graveleuses. Sans élégance.  Du fiel de crapaud versé sur sa noble naissance. « Je me ferais bien l'oignon du décoloré. Laissez moi l'atteindre et je vous invite à mon festin. Et gratuitement, bande de porcins.... ».

Et le poing d'un des gardes frappa violemment la mâchoire avant même que les tisons de la Colère prennent naissance dans les veines du Grand Duc. La victime s'écroule en un bruit d'os brisé, à terre. Tout ceci date simplement de dix minutes. L'escorte attend son verdict, à lui, lion prêt à tomber sur le morceau de viande. L'acier des prunelles de l'Excellence se darde sur l'homme recroquevillé, à quatre pattes devant lui, prisonnier des vapeurs de l'alcool. Il ne parvient pas à se remettre debout immédiatement. Une succincte pensée le traverse. Éprouve t-il l'envie de lui pardonner ? Droit, il ne lui porte pas plus d'intérêt qu'une mouche aux ailes arrachées. Il le toise de haut. Le rubicond de sa vie macule sa bouche et son menton. Deux de ses dents se brisèrent sous la réaction prompt d'un des membres de son escorte. Sa vision l’écœure. Il le met à fleur de peau. Sa bienveillance naturelle dort sous les combles de son insatiable envie de laver la salissure sur sa botte... Il faudra plus qu'un coup de chiffon pour la nettoyer.

Du coin de l'oeil, le Pilier des Walhgrens s'assure brièvement que nul témoin n'aura ouïr de sa décision future. Cela risque d'entacher l'image du généreux et bon Régent. Il ne tient pas à briser ses efforts consacrés à ce que le peuple estime la famille impériale et lui. Agir sous la précipitation causerait beaucoup plus de dommage.. Pour son propre plaisir, pas une âme ne se présente aux environs. Ses mires de nouveau sur le fautif de son agacement, Maximilien s'approche. Ses doigts attrapent la brune crinière avec toute la fermeté dont il peut faire preuve. Il a cure que ce vil être ressent de la souffrance sous le manque de délicatesse. Il ne compte pas être tendre.

« Je ne peux que refuser votre proposition offerte si diligemment. Mais, je pense que les scientifiques de l’école de la Vie seront ravis de l'accepter. Ils vous offriront même une expérience formidable que vous ne regretterez point. » Le sous-entendu demeure palpable. L'homme ne comprend qu'à peine ce qu'il susurre. A l'attention des gardes, le Régent repris d'un ton cinglant, froid, sans appel.  « Emmenez-le à l'Exodum. Il servira les progrès de la science volontairement. »

Il ouvre sa main pour relâcher le malheureux. Quelques unes des mèches brunes tombent au sol. En silence, deux des protecteurs d'un des Hommes les plus importants de la Capitale attrapèrent le malheureux et le traînèrent à sa nouvelle demeure. Se détournant du piètre spectacle de sa tentative d'échappée, le Grand Duc, encadré de l'escorte, rentre au Palais Impérial.  Pas un son ne quitta les lèvres des protagonistes. Tous devinaient la corde tendue du Grand Duc. Il ne manquait plus qu'une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Rien ne fâcheux arriva sur le chemin du retour.

Enfin en la demeure familiale, ses pas le mènent à son bureau. A peine la rondeur de ses lunes unit aux moelleux de son fauteuil, il se masse les tempes du bout des doigts. Ce soir, il verra Oliver après deux semaines. Il en est ravi. Comme il ignore comment se passera l'entrevue. Il ferme ses paupières. Maximilien se laisse aller à ses douces et tortueuses pensées. Après de longues minutes, il contemple les aiguilles de la trotteuse. Il se lève. Rejoint son frère. Il aborde le projet du jeune Magister et d'autres faits. Ils parlent longuement. Il profite de leur présence et se sent, de nouveau, d'une sérénité fluctuante.

La nuit vient d'envelopper le monde de son manteau d'obscurité et l'heure sonne. S'emplissant de son pouvoir, le Grand Duc disparaît du Palais Impérial. Apparu à l'intérieur du bureau d'Oliver, le Régent quitte son immobilité. Stature droite et fière, son regard s'appose sur le Comte. Il est presque dix neuf heures.

« Comme promis, je suis venu à l'heure. » Habilement, Maximilien ôte la robe symbolisant sa fonction. Il la dépose au dos de la chaise. « Je suis donc à ton entière écoute, Oliver. »
 
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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyLun 27 Jan - 4:03

L'anneau et son pendentif traînent sur le bureau. Malgré la douleur qu'ils déclenchent dans son cœur, le Comte ne parvient pas à les abandonner dans un tiroir. Même alors qu'il vaque à ses occupations, il ne repousse pas le bijou, le laisse bien en vue. L'après-midi défile assez vite. Il a peu dormi mais, bien qu'il n'était pas d'excellente humeur ces derniers temps, la perspective que tout se finisse ce soir a un étrange effet sur sa personne. D'une certaine manière, mettre un point final le libérera de sa rancœur envers le Régent, il pourra garder les bons souvenirs de leur relation et ne pas s’appesantir autant sur les derniers moments si stupides et douloureux.

Il range les factures avec attention dans un tiroir, la préparation de l'enterrement de vie de garçon du prince leur prend, à Faustine et lui, bien du temps et de l'énergie. La date se rapproche à grands pas. Tout se devra d'être parfait, sa relation avec le Régent n'étant pas en ligne de compte. C'est la réputation du Fabula Onis qui passe avant toute autre chose. Mais Oliver a beau pensé cela, même son amour pour son établissement ne suffit pas à rester en bon terme avec l'homme qui lui brise le cœur si souvent. Il ne descend pas dîner, avec ses pensionnaires, ce soir-là, avant l'ouverture au public de la maison. Ce doit être pour cela que Cleo vient voir.

Elle toque doucement, et entre à l'invitation d'Oliver -Pendant un instant, il a cru avoir laissé filer le temps et qu'il soit déjà 19h-. Il est soulagé de voir entrer la jeune femme, tout en jambes et en boucles brunes. Elle fait le tour du bureau, et vient s'y appuyer, juste à côté du fauteuil dans lequel trône le Comte. Ils discutent tranquillement. Cleo parvient à lui faire oublier ses tracas durant quelques instants. Elle est un peu penchée vers lui, sa main se pose parfois sur le genoux du blond. En d'autres circonstances, il l'aurait déjà renvoyé, mais cela lui fait du bien. Et puis Cleo était déjà de la maison quand il n'était pas encore le maître du Fabula.

L'apparition soudaine du Régent, juste devant la cheminée, entre les deux fauteuils et la table basse coupe court leur conversation, cependant. La voix grave de Maximilien fait presque sursauter Cleo. Oliver l'a vu apparaître, stupéfait par ce pouvoir, bien qu'il en connaissait l'existence. La demoiselle se redresse lentement, observant le Régent du coin de l’œil, comme une gazelle craindrait un mouvement brusque pouvant alerter la lionne. Oliver ne dit rien pendant une bonne minute, puis un sourit froid étire ses lèvres. « Tu peux disposer, Cleo, nous... reprendrons plus tard. »

« Il n'est pas nécessaire que vous vous défaisiez de votre manteau, Excellence, ce que j'ai à dire ne prendra que quelques instants. » La porte du bureau se referme sur l'abeille de nuit. Oliver s'empare de la chaîne, l'anneau pend entre ses doigts, et fait le tour du bureau. « J'ai cru que mes sentiments pour toi me rendraient aveugle et capable de tout te pardonner. Je n'étais même plus en colère contre toi, avant ton dernier billet. Et ce qui l'accompagnait. » Il lui tend l'anneau. « L'époque où n'importe qui pouvait acheter mes faveurs et mon pardon est révolue, tu ferais bien de t'en souvenir, Maximilien. Pour qui me prends-tu ? Je croyais que tu avais un minimum de respect pour moi. » Il parle vite, de plus en plus fort, pour que toute sa rancœur, accumulée durant ces deux semaines, pour que le Régent ne puisse pas l'interrompre. « As-tu vraiment cru qu'un bijou réglerait tout ?! Qu'il te suffirait d'un cadeau pour m'avoir, offert sur un plateau ?! Je ne suis pas vénale ! Du moins, je te remercie, il ne nous est ainsi pas nécessaire d'attendre jusqu'à la nuit de ton neveu pour que nous soyons fixés sur notre relation. » Oliver se recule, bien trop près, pour son propre bien, de Maximilien. Il se détourne et se dirige vers la porte. « Maintenant, sors de mon établissement. Et à l'avenir, si tu dois faire affaire avec le Fabula Onis, Faustine sera ta seule interlocutrice. »
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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyLun 27 Jan - 6:33

A peine dépouillé de sa robe de Régent, il pensait le Comte seul en son bureau. Erreur d'estimation de sa part. Il en a trop dit ou presque devant témoin. Il devra faire avec. Il n'est pas en mesure d'effacer de son esprit sa capacité. Muré dans un silence profond, il contemple tour à tour les airs surpris d'Oliver et l'abeille de la nuit face à son apparition forte surprenante. Elle semble effrayée par sa simple présence comme tout à chacun devant son arrivée surprise. Il la comprend comme il s'en désintéresse très vite. Expression de marbre affichée sur le visage, il patiente sagement que sous l'invitation de les laisser, la dénommée Cleo ne sorte. La porte se ferme. En tête à tête, les mains jointes derrière son dos, l'Excellence fixe l'être qu'il désire plus que de raison, faire le tour du bureau.

Dès les premières paroles soufflées, son sourcil se hausse, sa langue claque contre le palais.  Il attend la suite pour comprendre les propos de son vis à vis.  Il doit s'avouer, que, sur le moment présent, ils lui paraissent si nébuleux qu'il ne parvient pas à mettre le doigt sur le cœur du problème.  Le Grand Duc se remémore sa dernière lettre et son rapport direct avec cette scène. En quoi fut-elle offensante ?  Il cherche. Sa réflexion s'arrête soudainement devant l'anneau tendu. Une douleur perce sa chair. Le temps s'arrête soudainement. Par fierté, Maximilien cache la surprise qui lui tord les boyaux. Sa main, lentement, récupère le bijou. Le bout de l'index frôle ce cadeau rejeté. Il se retire comme brûlé. Et, la bague rejoint la large poche.

Un brève moment, leur regard se croise. Le torrent des mots gronde et déchiquette, laboure la chair en profondeur. La mer déchaînée n'offre pas de possibilité au Pilier des Walhgrens, d'émettre le moindre son. La mâchoire serrée, l'aîné affronte le débit de parole, de plus en plus fort, de plus en plus prononcé. Cette rancœur. Ces questions. Et cette fin subite, mène sa rage à la porte des lèvres. Il ne manque de peu pour qu'il soit hors contrôle. Il ferme, le temps d'un battement de cil, ses yeux. Plongé en son moi, Maximilien récapitule. Au cours de sa concise réflexion, la clé du mystère s'affiche.

Oliver croit vraiment qu'il chercherait à l'acheter pour l'avoir dans son lit. Jamais, en toute ces années, il ne l'a vu comme tel.. Blessé en son orgueil, en son ego, le Régent se précipite. Sa main s'écrase sur la porte, bien avant que le Comte ne puisse l'ouvrir. En silence, il le force à se retourner. Les bras de chaque côté, les mains sur la chambranle, il coupe toute voie de sortie à l'être qu'il désire. Le dominant de son imposante taille, le visage dur, il déni de la tête.

« Oliver. »

Sa bouche avide s'empare de sa voisine. Le baiser, mélange de violence et de rage, traduit bien l'état d'esprit du Grand Duc. Une boule de nerf, de résignation et de refus de le perdre si futilement. Il ne s'arrête que pour le laisser respirer.

« Tu te trompes sur mes intentions à ton égard, Oliver. Ainsi que sur le respect que j'ai pour Toi. » Court moment de silence. « Si tu étais présentement une abeille de la nuit, jamais tu n'aurais attiré mon regard. Je serais resté de marbre et tu ne m'aurais jamais conquis. » Sa senestre caresse tendrement la blanche joue du Comte. « Et, mon orgueil et ma fierté n'en seraient pas autant blessées.  Tu mets fin à notre relation sans me laisser le temps de répliquer..  » Ses doigts cherchent l'anneau lové en sa poche. Il le lui montre. « Cet anneau que tu as pris comme une envie de t'acheter pour avoir tes faveurs possède en vérité, un tout autre sens.  Plus symbolique. » Il se penche vers son oreille. Il poursuit en un murmure.  « Il représente ma sincérité pour Toi. L'unicité que je te donnerais. Cette importance que tu as réussi à prendre. Et.. Une promesse.  »

Il se recule de quelques pas. Ses océans gris, dépouillé de son bleu, apposés sur Oliver, traduisent cette blessure qui vient de lui être faite. Son aura de pouvoir coule sur lui sombre et miséricordieuse. Faisant volte face, Maximilien dépose le précieux bijoux sur le bureau du Comte. Avisant le fauteuil, il en rejoint son moelleux. Les jambes croisées, ses doigts mettent en arrière une mèche de sa crinière d'ivoire.  

« C'est à toi de croire ou non mes mots. De voir si notre amitié n'était que mensonge ou vérité. Et de choisir si notre relation doit s'arrêter ici ou non. »

Oliver a le choix entre la porte et lui. Le grand Duc ferme ses paupières. Il ne tient pas à le forcer à le choisir lui... Il refuse d'interférer dans sa potentielle décision. Il se sent si.. las. Fatigué. Jamais il ne se serait douté que la conversation prendrait une telle tournure.
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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyMar 28 Jan - 13:08

Il faut qu'il sorte. Une fois hors du bureau, Oliver n'aura qu'à repousser non-chalamment ses lunettes, lisser distraitement le bas de sa veste et le masque renaîtra. Le Comte peut gérer n'importe quoi, peut sourire à n'importe quel homme, être galant pour n'importe quelle femme. C'est l'homme sous l'armure qui voudrait hurler et frapper. La porte s'ouvre, allez, d'une dizaine de centimètres. Et se referme brutalement. Il serre les dents, s'apprête à lâcher une remarque assassine. Le Régent ne lui en laisse guère le temps, et c'est sans doute mieux ainsi. Le voilà plaqué contre le bois, écrasé par la haute silhouette de Maximilien. Son prénom glissé entre les lèvres aimées et honnies chasse toute revendication qui aurait pu passer ses propres lèvres.

Et croyez-moi, il lui faut un sacré sang-froid, lors de ce premier baiser, pour ne pas saisir la chemise de l'autre homme à pleine main et les coller l'un à l'autre au point qu'une feuille ne pourrait se glisser entre eux. Ce premier baiser, en effet... Si douloureux, si délicieux. Il cherche la force de repousser le Régent, n'a que la faiblesse de se laisser faire. Il se félicite même bêtement de ne pas avoir bougé, de ne pas avoir gémi. Il reste encore un peu du Comte dans la pitoyable chose qu'abandonne Maximilien contre la porte. Juste assez du Comte, pour qu'Oliver montre un visage classement neutre et calme face au discours tenu.

Il n'avouera jamais se sentir de plus en plus ridicule au fil des paroles du Régent. Son masque de neutralité est son seul allié à cet instant. En lui se calme la tempête mêlant rage et orgueil blessé. La signification de l'anneau ne lui était même pas venue à l'esprit. Comment imaginer qu'on puisse offrir à l'homme qu'il est, qu'il a été, un tel symbole de fidélité. Maximilien ne peut définitivement pas avoir eu cette idée folle. N'est-ce pas ? La voix basse contre son oreille achève de congeler ses entrailles. Il l'observe s'éloigner, s'installer dans le fauteuil. Oliver a la vague impression que s'il bouge, que s'il se décolle de la porte, il va tomber sans un puits sans fond qui se cache sous le tapis. Cela vaudrait peut-être mieux, notez bien, il n'aurait pas à répondre quoi que ce soit...

Fort heureusement pour eux -parce que cela aura pu prendre une éternité dans le cas contraire-, Oliver ne manque pas de courage et se détache de la porte de son bureau. Il faut que vous sachiez cependant qu'au premier mot qui passe la barrière de ses lèvres, il n'a pas la moindre idée de ce qu'il va dire et de la façon dont cela va se finir. « Unicité,  importance, promesse. Je doute que tu te rendes compte de ce que tu as posé dans la balance, Maximilien. Dois-je te rappeler qui nous sommes ? » Il retrouve l'usage de ses jambes, réduit très lentement la distance entre eux deux. « Pardonne-moi. Je n'ai pas... Imaginé une seule seconde que tu pouvais, au vu de ton statut et de mon passé, me faire ce genre de serment. » Il s'arrête, encore à une bonne distance du Régent.

« Nous voilà à égalité. Nous avons tous deux gâchés une fois la chance qui nous a été donnés. » Il s'enlace de ses propres bras. Oliver se sent gauche et indécis. Il n'y a bien que Maximilien pour le faire se sentir aussi maladroit. Une profonde respiration lui est nécessaire pour trouver la force de combler le dernier mètre. « Tu as cru que je jouais avec toi, et je viens de faire la même erreur. » Ses doigts montent retirer ses lunettes et il les pose sur la table basse. Il défait les deux boutons de sa veste et ne demande même pas la permission de s'installer à califourchon sur les cuisses de Maximilien, face à lui. Il passe ses bras autour des épaules de l'homme. « Allons-nous finir par y arriver, dis-moi ? » Ses boucles blondes glissent, cachent un peu son regard alors qu'Oliver observe le Régent par en-dessous. « Me pardonnes-tu ma méprise ? »


Dernière édition par Comte Oliver le Jeu 13 Fév - 12:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyMar 28 Jan - 14:54

Sur le canapé, le temps se suspens. Le Grand Duc attend que tombe le tranchant de l'épée de Damoclès. Si Oliver, en dépit de son honnêteté, du baiser trahissant les tumultes de son être, choisit de partir, il le laisserait faire. La douleur fleurirait en sa poitrine suivit de la rage. De glace et d'épines, il ne se laisserait plus conquérir. Si l'inverse se présente, il est sûr et certain qu'il en serait comblé. Le bonheur, douce chaleur, l’étreindrait de ses bras. Il ne souffrirait plus de cette solitude, cavalière, qui revient souvent le voir.  Celle qu'il repousse vaillamment du bout de l'estoc par refus de lui céder et qui disparu le jour où il compris son souhait d'avoir son vis à vis comme partenaire.

Égoïsme et désir latent, trop souvent envahissant. Et, aujourd'hui, mis à la lumière du jour, susurré à demi mot au fond d'un lobe. Tout était dit. Ne restait qu'une cruelle attente. Maximilien ne l'aimait guère. Cependant, il devait et doit s'y faire. Il ne le forcerait pas. Installé sur le fauteuil, le gris des yeux caché derrière les paupières, il espère fort que le Comte prenne la meilleure décision. Celle de garder intact leur souhait d'un avenir commun. De venir tout près de lui.

Son émoi ou ses tourments le mettent à fleur de peau. L'aura de pouvoir décharge sa traîne mélancolique. Son corps et ses muscles se tendent à l'écoute des premiers mots. A l'évocation de la question, les paupières se lèvent.. L'acier des mires s'appose sur Oliver. Il ne se décroche pas de la silhouette en approche. Toute à son écoute, le Grand Duc ne perturbe pas le flot de ses mots. Son voisin doit véhiculer tout l'acheminement de ses pensées. La distance s'efface. Les derniers mètres telle la neige fond sous le soleil. Ils brûlent en même temps que la tension accumulée. La nervosité lui vrillant les entrailles se dissipe.

Sa maladresse. Elle ne lui donne que l'envie de le serrer dans ses bras. Il freine l'envie de se lever. Il reste bien installé sur le fauteuil. Plus détendu, l'or gris de ses prunelles coulisse sur le visage, dorénavant dégagé. Il s'offre le plaisir d'en suivre chaque ligne. Et, il décroise ses jambes, devinant les intentions de son jeune partenaire. Suite à ses questions, un sourire, remplit de bienveillance, naquit aux coins de sa bouche.  Cette promiscuité, le rend fou. Ses synapses dessinent une foultitude d'idées en rapport avec leur position.  Un unique mouvement. Les doigts caressent la blanche joue d'Oliver. Le grain de la peau, sous la paume, contente l'homme qu'il est.

« Tu es tout pardonné, mon doux Oliver. » Les derniers mots résonnent tendre, suave, profond.  « N'aie crainte. Nous parviendrons à ne plus laisser une quelconque méprise aveugler notre jugement.  » La main glisse. Remonte. Se perd dans la crinière de blé bouclée. « Je sais ce que Tu es. Je sais ce que je suis, Oliver. Je ne le sais que trop bien. Nos positions respectives et les risques qu'une telle relation impliquaient  furent l'élément déclencheur de cette longue absence qui t'as tant fait souffrir.. Et... nos retrouvailles furent pour moi l'assurance de mes doutes premiers. » Il se laisse tenter. Les lèvres du Régent s'emparent de  leurs voisines. La douceur se mêle à la langueur. Les secondes passent. Maximilien écarte sa bouche. « L'homme que je suis était déjà conquis. Je m'étais menti en me disant que je pouvais te résister. Et, tes actes et paroles ne m'aidèrent pas sur mon vœux de contrôle et de ne jamais dépasser la limite de bienséance entre nous. » Un léger rire telle une brise résonne. « Tu sais te montrer persuasif. Lutter contre le feu qui brûlait ma chair  était une bataille de longue haleine... J'ai eu une grande peine à me retenir et te cacher que j'étais réceptif à tes avances. » Brève moment de silence et les paroles reviennent, plus sérieuses.. « Puis, le sais-tu ? Je suis un homme derrière la position du Régent. Ma fonction ne peut effacer mon souhait ou mes désirs. Celui de trouver l'être unique. » Les mains s'apposent sur les hanches. « Un jour ou l'autre, la vérité sur notre relation éclatera et entachera sûrement ma réputation et celle de ma Famille. Pourtant, même si j'ai connaissance de ces préjudices futurs, ma décision est prise. Je suis assez fort pour lutter contre cela.. Les paumes, à plat, sur les hanches, se font d'avantage présentes. Même si me lier à toi est vue comme la plus grande des fautes ou folie, je l'assume pleinement.  Tu es celui que je veux. Tout entier. Ta position ou ton passé ne pourront me détourner de cette voie. Tu es pour moi celui qui comble la solitude de mon âme. »

Tout est dit. Il n'y a plus que le silence. Et la tentation qui tisse son chemin de braises. Le grand Duc ne peut résister à l'appel de ses sens. Au creux du cou du Comte, il dépose de tendres bises. Son souffle caresse la peau. Les doigts, papillons voletant, de façon timide, frôlent l'épiderme, juste sous la chemise. Ils montent le long du poitrail. Ses narines se remplissent du parfum de la peau d'Oliver. Il est vaincu. Vaincu par ce territoire. Par cet être qui éveille ses passions. Il est dominé par l'homme longtemps refoulé. Une avalanche d'idées peu chaste dévale. Cependant, il les chasse. Cette première fois pour eux, il refuse de la gâcher sous la précipitation.
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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyMer 29 Jan - 13:28

Il est installé là, tout contre Maximilien, sur les genoux de Maximilien, les bras passés autour de Maximilien, les mains de Maximilien caressant sa joue. Que demander de plus à cet instant ? « Je sais que tu es un homme, Maximilien. Je ne le sais que trop bien... » Mais Maximilien poursuit, et il n'aurait pas du. Tout ce qu'il dit touche Oliver en plein cœur. Sincèrement, l'homme est touché. Il veut y croire, sans doute parce qu'il n'a jamais vraiment été aimé. Et que quelqu'un comme le Régent, l'homme derrière le titre, soit ainsi épris de lui, ne fait qu'accentuer son trouble. Il peut comprendre le désir, l'attirance, mais au fond, l'amour sincère, celui qui vient du cœur, est assez nouveau pour lui.

Oliver secoue doucement la tête, alors que de tendres baisers caressent son cou. « Je ne tiens pas à être le responsable de cela. Je ne veux pas que quoique ce soit puisse t'arriver, par ma faute. » Il aurait pu l'ignorer, faire comme s'il ne le savait pas. Oliver aurait pu se laisser aveugler par la présence, les sentiments et le contact de Maximilien. Lui qui gardait les secrets des autres, qui s’enorgueillissait de connaitre les côtés sombres des plus hautes et riches sphères de la société, allait être le vilain petit secret du Régent. Un secret qui, s'il est divulgué, et comme le dit si bien Maximilien, entachera toute la famille Walhgren, pilier de l'empire Ishtarien. Ses bras glissent des épaules chéries et ses mains se posent à plat contre le torse. « Je ne serais pas la cause de ta perte, Maximilien, je ne me le permettrais pas. » Si Maximilien s'était juste tu et l'avait embrassé, Oliver aurait mis cela de côté, au moins un temps. Il se lève, s'éloigne du Régent. Et quelque chose au fond de lui se déchire.

« Par l'Ombre, pourquoi a-t-il fallu que tu parles ? Tu parles toujours trop, Maximilien. » Sa voix est basse, ce n'est guère qu'un murmure. Il se tient juste là, debout, fixant le feu. « Ne pouvais-tu pas laisser parler ton corps, juste te taire et m'étreindre ? Je ne pourrais plus mettre ce risque de côté à présent. » Le Comte n'a pas refermé sa veste, n'a pas repris ses lunettes sur la table basse, ne s'est pas éloigné davantage. Ses yeux couleur de lilas retombent sur l'homme qu'il aime et qu'il désire. Il trouve la force de montrer son masque de neutralité. Mais n'est-ce pas trop tard ? Il a déjà ouvert son cœur à Maximilien. Plus que cela, il le lui a offert sur un plateau en or blanc. Même alors que le Régent a mis cela sur le tapis, Oliver est prêt à prendre le risque...

Le masque est là, mais il reste en place difficilement. Lentement, il remet les deux boutons qui ferment sa veste. Et se penche pour récupérer ses lunettes. Cependant, sa voix est ferme quand il parle. « J'ai joué un peu trop longtemps avec toi, Maximilien. Mais je ne veux pas faire courir ce risque au Fabula Onis. Disons que nous avons... testé nos limites, et restons-en là. » Oliver ne le regarde pas. Il fixe le feu, ses lunettes à la main. S'il le regarde, si Maximilien parle, si Maximilien le touche, ce mensonge qu'il tente de monter va s'effondrer comme le vent souffle le sable. Son pouvoir glisse et vacille, le verre de ses lunettes se teinte de bleu.
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Maximilien Walhgren

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• Protecteur : La Garde Impériale.. Et son Statut

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MessageSujet: Re: Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3]   Douce fleur épanche et amère, pique moi de tes épines que je contemple le rubis de mon sang [pv Oliver <3] EmptyMer 29 Jan - 15:22

L'un. L'autre se désire mutuellement. La passion enflamme leur être. Son feu ronge les moignons de la bienséance, douce amie.  Il ne suffit que de peu pour que l'homme sous la fonction du Régent ne se consume par l'envie. Au summum du ravissement,  il flotte sur un ilot doux et cotonneux. Le plaisir du partage. Leur partage à tout deux. Et, les flammes de l'ardeur ne durent qu'un temps. Le bonheur succinct se brise comme les bises sur la nuque. Les mots, vagues effets de douche froide, arrêtent la découverte de la gorge et du buste. Lentement, Maximilien lève son visage. Interrogatif, le gris de ses prunelles s'appose sur le beau visage d'Oliver. Quel danger lui parle t-il ? Malgré son silence fort éloquent, il n'empêche pas le Comte de mettre ses paumes à plats sur son torse. Il s'empêche de vouloir savourer une nouvelle fois sa bouche.

Il faut qu'il s'imprègne des tourments qui le lèchent et le lacèrent. Il ne s'attendait pas à cela. Ses bras à lui retombent le long du corps, le souvenir de l'épiderme gravé sur la paume. Son visage se ferme en son intégrité. Assit, il laisse, non sans grogner au préalable, son voisin couper la promiscuité chérie. Face à lui, auprès de l'âtre allumée, de dos, cet être convoité partage ses maux. Ce ne sont qu'un vague murmure difficilement soufflé par une bouche chargée d'un lourd regret. La vérité mise à nue. Celle d'une relation impossible. Le poids de sa position sociale et les risques futures tiraillent son être et l'entache de boue.

L’Excellence ne regrette pas sa franchise. S'il s'était tut pour ne former qu'un être avec lui, la vérité n'aurait été que la glace sur le feu. Un coup de hache sur le moelleux des rêves. La réalité serait parvenue à gâcher la torpeur de leur osmose. Il ne voulait pas qu'il tombe ainsi du nuage juste après avoir goûté à la sérénité. Il ne veut pas le surprotéger.. Et à côté, le Grand Duc ne peut se montrer imperméable face à tant de désespoir et de douleur entremêlés. Son côté bienveillant tiraille sa chair. Lui commande de venir l'enlacer. A la place, il croise sa jambe.

Leurs prunelles s'accrochent. Il ferme sous ses yeux sa veste... Et tombe l'évocation d'un adieu. Même s'il devine le mensonge brut, en l'espoir de le protéger, le message l'affecte. Doucement, ses paupières recouvrent les lagons sombres. Maximilien s'étend dans les rivages de son propre calme. Son assurance aiguisée revenue, il se lève du fauteuil. Nouvellement buste contre le dos du Comte, l'un de ses bras l'enlace, l'autre lui caresse la joue.

« Sais tu que tu es un bien piètre comédien, Oliver ?  Ce n'est pas ce que tu désires au fond de toi. » Son souffle frôle le lobe. « Tu refoules tes envies...  Tu lacères ton cœur du bout des ongles. » Sa bouche tapisse la nuque de douces bises.  Et le Régent l'enlace de ses deux bras. Il tente de chasser tous ses problèmes par son imposante silhouette.« Dans le dessein de me protéger, moi, ma réputation et celle de ma famille... » Son menton s'appose sur son épaule. La suite est un murmure. « Ne te forces pas à me chasser pour me préserver moi et les miens. A peine je partirais, Tu te laisseras aller au désespoir. Tu le sais. Autant que je le sais. » Ses mains retombent le long du corps. « Tu ne seras pas la cause de mon déclin. Tu es pour moi une certaine source de bonheur. »

Il se détache. Volte face, il revient au canapé. Ses doigts ôtent sa chemise. En un bruit d'étoffe étouffée, le tissu tombe au sol. Et.. torse nu, Maximilien rejoint le moelleux du fauteuil. Ses bras s'écartent.

« Viens. Profites de cet instant où tu sais que tu as conquis l'homme que je suis. Je demeurerais, ici présent, jusqu'à l'aube. »
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